Un collégien trouvé mort après un cours d’éducation physique

Vingt quatre heures après la mort à Meaux  en Seine-et-Marne de Carl, suite à une bagarre entre élèves du Collège Albert Camus, la police a pu établir  la cause du décès.

L'autopsie de Carl, jeudi soir à l'Institut-Médico-Légal de Paris a, en efftet révélé, qu'il n'est pas décédé  des coups qu'il a reçu mais de l'effet du choc émotionnel qui a déclenché une déficience cardiaque.

L'enfant selon le procureur René Pech "souffrait d'une malformation jamais diagnostiquée , avec une artère coronarienne large comme un cheveu". L'examen du corps n'a en revanche mis en évidence ni trace de blessure, ni hématome. Jeudi, la police a intérrogé les vingt-trois enfants présents sur les lieux du drame. L'enquête leur a permis de déterminer ce qu'il s'est vraiment passé grâce aux témoignages de deux élèves plus particulièrment impliqués dans la bagarre. A l’issue d’un match de hand-ball entre des élèves de sixième, le garçon aurait été battu par un groupe de trois personnes. Selon la police, le conflit n’avait aucune dimension raciale et n’aurait duré que quelques secondes. Une information judiciaire a été ouverte pour "violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner" . Les deux auteurs de l'enquête ont été présentés devant un juge d'instruction et ont été placé dans un foyer, afin, notamment, d'échapper aux menaces de représailles formulées ces dernières heures. "Il s'agit aussi de les aider à prendre conscience du geste qu'ils ont commis et pour lequel ils sont traumatisés", a tenu a préciser René Pech. Selon leurs professeurs, les deux enfants "n'ont jamais posé de problème particulier au sein du collège" et son même décrits comme de bons élèves. L'affaire à alerter les politiciens tel que Ségolène Royale qui a appelé a renforcer la présence d'adulte dans les collèges. Jean-Marie Le Pen , quant à lui, a de son coté estimé que ce drame devait " faire prendre conscience aux Français de la gravité de la situation".